EN BREF
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L’impact du Brexit sur l’économie britannique suscite de vifs débats. Contrairement aux prévisions alarmistes, le Royaume-Uni n’a pas subi une crise économique aussi sévère qu’anticipé après sa sortie de l’Union européenne en 2016. De nombreuses analyses montrent que le produit intérieur brut (PIB) britannique a suivi une trajectoire similaire à celle des grandes économies de la zone euro, et que des facteurs externes, tels que la pandémie de Covid-19 et la crise énergétique causée par la guerre en Ukraine, ont largement influencé les difficultés actuelles. En outre, la situation de l’emploi et les échanges commerciaux, bien que affectés, témoignent d’une résilience que beaucoup n’auraient pas imaginée.
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Le Brexit, qui a été un sujet brûlant depuis le référendum de 2016, a suscité de nombreux débats quant à ses implications économiques. Contrairement à certaines prévisions alarmistes, le Royaume-Uni ne semble pas avoir connu une crise économique sans précédent en raison de sa sortie de l’Union Européenne. Cet article explore les raisons pour lesquelles le Brexit n’a pas causé de crise économique en Grande-Bretagne.
Performance du PIB britannique #
Dans les années suivant le Brexit, il a été observé que le produit intérieur brut (PIB) britannique n’a pas enregistré de déclin plus sévère que celui des grandes économies de la zone euro. Les fluctuations économiques ont été beaucoup plus corrélées avec des événements mondiaux, tels que la pandémie de Covid-19 et la flambée des prix de l’énergie due à des conflits internationaux. Ainsi, le contexte global a largement influencé la stabilité économique du Royaume-Uni.
Stabilité de l’emploi #
Bien qu’il ait été rapporté que l’emploi des travailleurs européens stagnait depuis 2016, cette situation ne s’est pas traduite par une augmentation significative du chômage. Au contraire, l’adaptation à un nouveau marché de l’emploi a permis à des travailleurs d’autres pays d’intégrer le marché britannique, maintenant ainsi un certain seuil d’activité économique et d’emploi.
Impact limite des barrières commerciales #
Suite à l’instauration de nouvelles barrières commerciales non tarifaires, on pourrait s’attendre à une chute dramatique des échanges commerciaux. Cependant, les données montrent que les échanges avec l’Union Européenne ont été affectés, mais d’autres marchés ont compensé cette différence. Le Royaume-Uni a cherché à diversifier ses relations commerciales, atténuant ainsi l’impact négatif direct de la sortie de l’UE.
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Inflation et coût de la vie #
Le Royaume-Uni, comme d’autres pays, fait face à des taux d’inflation élevés, atteignant 11 % dans certaines périodes. Cependant, cette inflation n’est pas exclusivement liée au Brexit, mais plutôt à des facteurs mondiaux tels que la hausse des prix de l’énergie et les chaînes d’approvisionnement perturbées par la pandémie. À cet égard, l’économie britannique se trouve dans le même bateau que ses voisines, nuançant ainsi l’idée d’une crise unique au Royaume-Uni.
Adaptation du secteur des services #
Le secteur des services, qui représente une part significative de l’économie britannique, a montré une résilience impressionnante après le Brexit. En effet, bien que les préoccupations aient été nombreuses concernant l’accès aux marchés européens, beaucoup d’entreprises ont réussi à s’adapter, privilégiant des approches novatrices et ouvrant de nouvelles lignes commerciales.
Une vision à long terme #
À long terme, certains économistes soulignent que le Brexit pourrait offrir également des opportunités pour le Royaume-Uni. En se concentrant sur des accords commerciaux bilatéraux et en renforçant les liens commerciaux avec d’autres partenaires mondiaux, le pays pourrait construire une économie plus dynamique et indépendante. Cela pourrait potentiellement déboucher sur des avantages compétitifs à l’échelle internationale.
Conclusion provisoire #
Bien que des défis subsistent, les analyses montrent que le Brexit n’a pas conduit à une crise économique dramatique en Grande-Bretagne. Les mécanismes d’adaptation et les interactions globales ont largement influencé la résilience de l’économie britannique. Pour davantage d’informations sur ce sujet, vous pouvez consulter cet article sur l’impact du Brexit.
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Facteurs | Description |
Stabilité du PIB | Le PIB britannique a évolué de manière similaire à celui des grandes économies de la zone euro. |
Marché intérieur solide | Une forte demande intérieure a contribué à soutenir l’économie face aux perturbations externes. |
Résilience des secteurs clés | Certains secteurs tels que la technologie et les services continuent de prospérer malgré les changements. |
Adaptation des entreprises | Les entreprises britanniques se sont adaptées rapidement aux nouvelles normes commerciales après le Brexit. |
Investissements étrangers | Certains investissements étrangers ont continué d’affluer malgré les incertitudes liées au Brexit. |
Réaction rapide du gouvernement | Des mesures gouvernementales ont été mises en place pour soutenir les secteurs les plus touchés. |
Économie diversifiée | La diversité de l’économie britannique a permis de mieux absorber les chocs externes. |
Fluctuation des échanges | Le Royaume-Uni a pu développer de nouvelles relations commerciales en dehors de l’UE. |
Pression inflationniste comparée | Les niveaux d’inflation au Royaume-Uni ne diffèrent pas largement de ceux d’autres pays européens. |
- Stabilité du PIB : Le produit intérieur brut britannique a suivi une trajectoire similaire à d’autres grandes économies de la zone euro.
- Résilience du marché de l’emploi : Bien que l’emploi des travailleurs européens ait stagné, d’autres secteurs ont compensé cette perte.
- Ajustement des échanges commerciaux : L’économie a su s’adapter aux nouvelles réglementations commerciales, évitant des chocs massifs à court terme.
- Réduction des importations : L’impact des barrières non tarifaires a conduit à une baisse des importations, équilibrant partiellement le déficit commercial.
- Diversification des partenariats : Le Royaume-Uni a cherché à renforcer ses échanges avec d’autres pays en dehors de l’UE.
- Absence de crise immédiate : Bien qu’il y ait eu des perturbations, aucune crise économique majeure n’a été observée dans l’immédiat après le Brexit.
- Politiques de soutien gouvernementales : Des mesures ont été mises en place pour soutenir les secteurs les plus touchés.
- Inflation globale : L’économie britannique n’est pas isolée et subit également des effets d’inflation semblables à ceux observés dans d’autres pays.